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La Côte d’Ivoire prête pour donner le coup d’envoi de la « CAN de l’hospitalité »

Pour la deuxième fois de l’histoire de la compétition, la Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique des nations. Le pays a consenti de gros investissements pour être à la hauteur de l’événement et en faire « la plus grande CAN de l’histoire ».

Elle devait avoir lieu en 2023 et finalement, comme pour l’édition précédente au Cameroun qui avait été repoussée d’une année à cause de la pandémie de Covid-19, la CAN va démarrer avec quelques mois de retard sur les dates initialement prévues ce 13 janvier 2024.

À cause de la Coupe du monde 2022 au Qatar qui s’est jouée pour la première fois en hiver, cette CAN ivoirienne devait se tenir en juin et juillet 2023 et non pas comme habituellement en tout début d’année. Seul hic, il s’agit en Côte d’Ivoire de la période de la saison des pluies. Une menace qui a poussé la Confédération africaine de football à reporter la compétition à janvier 2024. « On ne veut pas prendre le risque d’avoir une compétition sous le déluge. Cela ne serait pas bon pour le football africain et son image », s’était alors justifié le patron de la CAF, Patrice Motsepe. 

Près d’un milliard et demi de dollars d’investissements

Malgré ce report, la Côte d’Ivoire a mis le paquet pour se montrer à la hauteur d’un événement qu’elle n’a organisé qu’une seule fois en 1984. Infrastructures hôtelières, axes routiers ; centres hospitaliers, construction et rénovation de stades… Près d’un milliard et demi de dollars d’investissement ont été réalisés pour faire de de cette édition 2024 « la plus grande CAN de l’histoire » selon les mots de François Amichia, le président du comité d’organisation de la CAN (Cocan).

L’accent a particulièrement été mis sur les six stades qui accueilleront la compétition. Quatre sont sortis de terre pour l’occasion. Flambant neuf, le stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé et ses 57 000 places assises accueillera notamment le match d’ouverture et la finale et fera figure de nouvelle vitrine du football ivoirien. Les stades Charles Konan-Banny de Yamoussoukro, Amadou Gon-Koulibaly de Korhogo et Laurent Pokou de San Pedro, tous d’une capacité de 20 000 places assises, ont, eux aussi, été construits spécialement pour l’événement. À Abidjan et Bouaké, les stades Félix Houphouët-Boigny et le stade de la Paix ont quant à eux été rénovés pour accueillir la compétition.

Pour le pays, l’enjeu est désormais à la hauteur de l’investissement réalisé. Dans son discours de Nouvel An, le président Alassane Ouattara a même évoqué le sujet. « Mobilisons-nous pour faire de cette CAN une grande fête de la jeunesse, de l’hospitalité ivoirienne et de la fraternité africaine », a-t-il affirmé, preuve que la réussite de cette CAN 2024 est en effet devenue une priorité absolue pour les autorités qui espèrent utiliser la compétition comme une vitrine du développement du pays.

« Akwaba », la CAN de l’hospitalité

Si les autorités ivoiriennes sont confiantes quant à la bonne organisation de cette Coupe d’Afrique des nations, sur le plan sportif aussi les voyants sont au vert. L’ambiance s’annonce d’ores et déjà électrique dans un pays fou de foot, qui s’est déjà mis au diapason d’une compétition que bon nombre d’observateurs considèrent comme pouvant être la meilleure de l’histoire de la CAN. « Le spectacle sera sur le terrain, mais il sera aussi dans les rues », prévient ainsi François Amichia qui promet que cette CAN sera celle de « l’hospitalité ».

À Abidjan, la ville est déjà aux couleurs de son équipe. Les ballons de foot géants siglés « Akwaba » (bienvenue en langue Akran) et les affiches de soutien à la sélection ivoirienne parsèment le bord des rues. Preuve de l’engouement autour de cette CAN, le Comité d’organisation a reçu près de 5 200 demandes d’accréditations de médias du monde entier contre seulement 2 000 au Cameroun deux ans plus tôt.

Une compétition plus ouverte que jamais

À domicile, les Éléphants déjà deux fois champions d’Afrique, font naturellement figure de favoris, eux qui ouvriront cette CAN face à la Guinée-Bissau ce samedi 13 janvier, même si le passé a montré que jouer à la maison n’était absolument pas une assurance de soulever le trophée.

Car sur les 24 équipes engagées, d’autres poids lourds footballistiques du continent sont bien décidés à ne pas faire le déplacement pour rien. L’Égyptien Mohamed Salah se verrait bien offrir un huitième titre de champion d’Afrique à sa sélection et par la même occasion écrire la première ligne de son palmarès avec les Pharaons. Le Maroc aura également à cœur de prouver que sa présence en demi-finale de la Coupe du monde au Qatar, une première pour une équipe africaine, n’avait rien d’un hasard.

Les Fennecs algériens, vainqueurs en 2019, auront aussi la volonté de se racheter après leur élimination dès le premier tour au Cameroun en 2022, tout comme le Nigeria qui compte dans ses rangs Victor Osimhen, élu joueur africain de l’année en 2023. Enfin, le Sénégal, vainqueur en titre, fait toujours partie des favoris sur lesquels il faudra compter. Rares sont les équipes à avoir remporté deux éditions consécutives, mais dans une compétition qui pourrait bien être la CAN la plus relevée de ces dernières années, tout est possible…

SourceRFI
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