Ce mardi, les réseaux sociaux ont été enflammés par une vidéo fuitée du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.
Dans cette vidéo, le ministre aurait déclaré (en pulaar) que lorsqu’une personne vient déposer son CV au ministère, il lui demande d’abord si elle est membre du parti PASTEF, avant de l’envisager pour un poste.
Si la personne n’est pas affiliée à ce parti, son dossier serait écarté.
Ces propos ont rapidement provoqué une vive polémique en ligne, suscitant de nombreuses réactions d’indignation parmi les sénégalais.
La nature de ces déclarations, perçues comme discriminatoires, a remis en question la neutralité de l’administration publique, notamment dans la gestion des recrutements, un sujet particulièrement sensible au Sénégal.
La vidéo a circulé rapidement sur diverses plateformes, alimentant la controverse sur la gestion des affaires publiques par des cadres politiques.
Face à cette situation, le ministre a réagi en publiant une déclaration officielle pour apporter des précisions. Il a affirmé que ses propos avaient été mal interprétés et sortis de leur contexte.
Ibrahima Sy a insisté sur le fait que, malgré son engagement politique, il privilégie toujours la compétence et l’expérience dans les nominations au sein de son ministère.
Il a souligné que l’objectif ultime reste l’intérêt supérieur du pays et la réalisation des réformes attendues dans le secteur de la santé.
Malgré ces clarifications, le débat reste vif sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs continuent de s’interroger sur la frontière entre engagement politique et service public impartial, et sur l’importance de garantir l’égalité des chances dans le recrutement au sein de l’administration.
BKD…