Avec le terrorisme, ils sont nombreux, les défis du moment pour l’Union africaine. Actuellement, 55 délégations sont réunies à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, pour le 29e sommet qui s’est ouvert ce lundi et dure jusqu’à mardi soir. Il doit, en priorité être question des crises, des conflits qui agitent le continent, mais aussi d’investissements pour la jeunesse.
Dans son discours d’ouverture, il y a eu cette phrase forte du Guinéen Alpha Condé, actuellement président de l’UA : « La jeunesse, c’est 70% de la population africaine. Nous devons la convaincre que l’Afrique est son socle et sa mamelle nourricière, nous devons la convaincre de ne pas se lancer sur les chemins dangereux de la migration ». Concrètement, l’emploi des jeunes sera le thème central du sommet Union africaine-Union européenne qui se tiendra en novembre 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Autre sujet fort de ce sommet : la lutte pour la paix et la sécurité au Sahel, au Soudan du Sud, en Somalie. « Il faut qu’on fasse taire les armes à l’horizon 2020 », a déclaré le Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui préside la Commission de l’Union africaine depuis cinq mois. Alpha Condé et lui ont salué la réunion du G5 Sahel qui s’est tenue dimanche à Bamako.
Il faut noter d’ailleurs que les cinq chefs d’Etat africains (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad) qui assistaient à ce sommet ont pris l’avion dans la foulée pour Addis-Abeba. Ils vont certainement profiter de ce rendez-vous pour faire le point cet après-midi sur leur action contre le terrorisme.