Lundi matin, en discutant avec deux de mes collègues, nous avons remarqué un grand navire amarré au large, presque en face de la banque BOA, sur la corniche ouest, à hauteur de la route des Almadies.
L’un de nous a suggéré : « C’est peut-être un navire venu récupérer les affaires des militaires français avant leur départ en septembre. »
Cette hypothèse semblait plausible, mais restait à confirmer.
Le lendemain, mardi, lors d’une nouvelle discussion, une autre idée est apparue. Selon un collègue, il ne s’agissait pas d’un navire militaire, mais d’un câblier, vraisemblablement en mission pour une compagnie de téléphonie locale. Cette hypothèse semblait également crédible, mais sans certitude.
Aujourd’hui, mercredi, la confirmation tant attendue est arrivée : c’était effectivement un câblier. Cette révélation a profondément modifié notre perception de la situation.
Avec cette information, nos échanges se sont rapidement orientés vers l’importance de ces navires pour un pays. Nous avons abordé leur rôle clé dans l’installation, la maintenance et la réparation des câbles sous-marins, infrastructures essentielles pour assurer les connexions Internet et téléphoniques internationales.
La présence de ce câblier au large de Dakar, face à la route des Almadies, met en lumière la position stratégique du Sénégal dans le réseau sous-marin mondial. Ces opérations contribuent à améliorer la qualité de la connectivité, attirer des investisseurs et offrir des opportunités aux ingénieurs et techniciens locaux.
Ce qui, lundi, n’était qu’un mystère est désormais devenu une évidence : ce câblier joue un rôle crucial dans l’interconnexion du Sénégal avec le reste du monde.
BKD…