Ngagne Desagana Diop, fidèle à son professionnalisme et à son engagement envers le basketball sénégalais, a choisi d’attendre la fin de cette fenêtre FIBA, marquée par un sans-faute avec trois victoires en autant de matchs, pour dénoncer les graves dysfonctionnements entourant l’équipe nationale.
Ce choix illustre son sens des responsabilités : il ne voulait pas détourner l’attention des performances de ses joueurs, préférant se concentrer sur l’objectif immédiat avant de mettre en lumière des lacunes préoccupantes.
Avec un parcours exceptionnel en NBA, Desagana Diop a exprimé sa colère face à des conditions qu’il juge inacceptables : retards dans la remise des billets, problèmes d’hébergement, improvisations logistiques, et absence de préparation sérieuse pour des compétitions majeures.
Ces défaillances révèlent un manque criant de considération pour le sport, pourtant essentiel au rayonnement du Sénégal et à sa cohésion nationale.
Le traitement réservé à Desagana, qui a accepté de mettre son expertise au service de son pays, pose également la question de la valorisation des talents locaux.
Ce mépris pour ceux qui reviennent servir leur nation décourage les initiatives et compromet durablement le développement sportif.
L’absence de planification rigoureuse pénalise les joueurs et nuit gravement à l’image du Sénégal sur la scène internationale.
Dans sa déclaration, le coach des Lions a été clair : si l’État ne prend pas les mesures nécessaires pour corriger cette situation, il ne coachera pas l’équipe à l’AfroBasket 2025.
Ce n’est pas une menace, mais un appel à la prise de conscience des autorités.
Ce cri du cœur doit être entendu. Si les décideurs continuent d’ignorer cet avertissement, le Sénégal risque de perdre bien plus qu’un coach : son ambition et sa crédibilité dans le sport africain.
BKD…