Cette année encore, la Korité sera célébrée dans la division au Sénégal. Une partie des musulmans fêtera l’Aïd ce dimanche, tandis que l’autre la célébrera lundi.
Ce même scénario se produit aussi très fréquemment pour le début du Ramadan, où certains commencent le jeûne un jour avant les autres.
Cette situation, qui se répète presque chaque année, soulève des interrogations.
Pourquoi le Sénégal n’arrive-t-il pas à s’accorder sur une seule date pour marquer à la fois le début et la fin du Ramadan ?
Le problème vient de la manière dont on détermine l’apparition du croissant lunaire.
Certains préfèrent attendre de voir la lune à l’œil nu avant d’annoncer le début ou la fin du jeûne, tandis que d’autres se fient aux calculs astronomiques.
Dans certains pays, ces méthodes sont harmonisées, mais au Sénégal, les divergences entre les différentes organisations religieuses persistent.
Pourtant, les astronomes sénégalais fournissent chaque année des prévisions précises.
Le véritable problème n’est donc pas scientifique, mais plutôt lié à l’absence d’un consensus entre ceux qui prennent les décisions.
Pour mettre fin à ces divisions, il faudrait que toutes les parties prenantes s’accordent sur une seule méthode ou trouvent un terrain d’entente entre observation et calculs.
Une commission nationale unique pourrait être chargée de trancher et d’unifier la décision.
En attendant, les Sénégalais continueront de voir, année après année, un début de Ramadan et une Korité célébrés en deux temps.
Mais jusqu’à quand ?
BKD…
