La récente rencontre entre l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS) et la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Mme Khady Diène Gaye, offre un contraste saisissant avec les relations souvent tendues entre certains organes de presse et leurs tutelles institutionnelles.
Alors que la publication de la liste des médias officiellement reconnus par l’État a suscité des crispations dans le secteur de la communication, le partenariat ANPS-Ministère des Sports montre qu’une collaboration harmonieuse, fondée sur le respect mutuel et l’intérêt général, est possible et souhaitable.
Sous la houlette de son président, Abdoulaye Thiam, l’ANPS a su préserver et renforcer une tradition de coopération constructive avec les autorités sportives.
Ce climat de confiance s’est encore consolidé lors de cette rencontre, marquée par la décision de la ministre d’envoyer une forte délégation au 18e gala annuel de l’ANPS.
Ce geste, hautement symbolique, témoigne de l’engagement du ministère à accompagner la presse sportive tout en reconnaissant son rôle essentiel dans la promotion des activités sportives au Sénégal.
Alors que les relations entre certains acteurs de la presse et la tutelle sont marquées par des incompréhensions, cet exemple de dialogue entre l’ANPS et le ministère des Sports ouvre une voie vers un partenariat basé sur le respect mutuel et la recherche de solutions communes.
Il montre qu’un tel rapprochement est non seulement possible, mais aussi bénéfique pour toutes les parties impliquées, et surtout pour la Nation.
L’heure est venue pour les patrons de presse et leur tutelle institutionnelle de privilégier un climat d’apaisement et de dialogue.
Une médiation inspirée par l’approche inclusive et constructive de l’ANPS pourrait servir de cadre pour désamorcer les tensions actuelles.
Il est impératif que les deux parties travaillent ensemble pour garantir une presse libre et responsable, tout en renforçant les institutions publiques à travers une collaboration transparente.
En définitive, le Sénégal a besoin d’une presse forte et indépendante, mais aussi d’institutions publiques ouvertes et réceptives.
L’exemple du partenariat entre l’ANPS et le ministère des Sports montre que, par le dialogue et la concertation, il est possible de bâtir des ponts solides pour l’avenir.
Cette démarche ne se limite pas au sport ; elle doit devenir un modèle pour les autres secteurs de la presse sénégalaise.
BKD…
