Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a réuni ce samedi 123 partis politiques ainsi que des représentants de la société civile pour discuter du processus électoral en vue des élections législatives anticipées.
Parmi les participants, l’Alliance pour la Transparence des Élections Législatives (ATEL) s’est fait remarquer par son départ prématuré. Oumar Sarr, porte-parole de l’ATEL, a quitté la salle en dénonçant l’absence de concertation dans la prise de décrets pour organiser les élections.
« Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation », a-t-il déclaré.
Il a également exprimé des préoccupations sur la nécessité de reporter les décisions déjà prises pour permettre un dialogue plus inclusif.
Malgré les tentatives du ministre de l’Intérieur pour apaiser la situation en affirmant que l’objectif était justement d’inclure tous les acteurs dans le processus, Oumar Sarr a répliqué fermement : « Monsieur le ministre, ici, ce n’est pas l’armée, nous sommes dans une démocratie ».
Cette remarque souligne la tension entre les deux parties. Jean-Baptiste Tine a ensuite exprimé son regret face au départ de l’ATEL, affirmant que « cette opposition n’est pas encore prête pour affronter les urnes ».
En réaction, la société civile, notamment l’ONG 3D dirigée par Moundiaye Cissé, a soutenu l’ATEL, critiquant le manque de dialogue et la convocation unilatérale du collège électoral.
Ils ont également appelé à la recherche d’un consensus.
De son côté, le ministre de l’Intérieur a encouragé l’ATEL à rejoindre les discussions pour trouver des solutions. La rencontre s’est poursuivie, à huis clos, sans la présence de la presse.
BKD…
