Nos pratiques s3xu3lles ont-elles évolué en 30 ans ?

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Une nouvelle étude britannique a analysé l’évolution des pratiques hétéros3xu3lles depuis les années 1990 à aujourd’hui. L’âge pour le premier rapport a diminué, et des pratiques considérées comme « atypiques » sont devenue communes.

Avons-nous les mêmes pratiques s3xu3lles aujourd’hui qu’il y a 30 ans ? C’est la question que se sont posé des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en Angleterre. Pour y répondre, ils ont regroupé et analysé 3 études nationales britanniques portant sur les comportements s3xu3ls entre 1990 et 2012. Au total, 45 199 personnes, âgées de 16 à 24 ans, ont été interrogées au cours de ces recherches. L’étude s’est portée sur les pratiques hétéros3xu3lles, car le nombre de personnes ayant déclaré une expérience avec quelqu’un du même sexe était trop faible.

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Alors que de nombreuses études se concentrent sur l’âge du premier rapport sexuel, on en sait moins sur les débuts d’expériences en tout genre, y compris les baisers. Les chercheurs ont constaté que l’âge médian de la première expérience hétérosexuelle (sans rapport s3xu3l) n’avait pas beaucoup changé au cours des dernières décennies et restait autour des 14 ans. Concernant l’âge du premier rapport , celui-ci a diminué depuis le milieu du 20ème siècle. Dans la plus récente étude, il était de 16 ans. En France, l’âge du premier rapport tourne plus autour des 17 ans.

S3X3 ORAL, UNE PRATIQUE DEVENUE COMMUNE
Concernant les pratiques s3xu3lles, il y a une augmentation de la prévalence des relations orales et anales chez les jeunes, entre 16 et 24 ans. Au cours de la plus récente étude, ces pratiques étaient devenues communes. En 1990, seulement 1 personne sur 10 déclarait pratiquer le sexe oral et anal. Depuis les années 2010, c’est 1 homme sur 4 et 1 femme sur 5

Les chercheurs reconnaissent néanmoins que, comme pour la plupart des enquêtes, leur étude est limitée par l’autodéclaration du comportement, qui peut être influencée par les normes sociales en vigueur. Cette étude montre toutefois une diversité croissante des pratiques hétéros3xu3lles chez les jeunes. Selon les auteurs, une nouvelle compréhension des tendances s3xu3lles actuelles pourrait aider à adapter les politiques éducatives et à protéger leur santé et leur bien-être.

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