Le soleil déclinait doucement sur Dakar, projetant une lumière dorée sur les ruelles sablonneuses du quartier.
Une voiture blanche, robuste, avançait lentement dans une rue étroite, chargée d’énergie et de bienveillance.
À son bord, des visages souriants, des regards empreints de mission : celle de semer la solidarité en cette période sacrée du Ramadan.
Ce dimanche 22 mars 2025, l’hôpital Fann était le théâtre d’un bel élan de générosité. Mirabelle, véritable artisan du lien social, avait orchestré une distribution de Ndogou, ce repas essentiel à la rupture du jeûne.
Les bras chargés de colis soigneusement préparés, des bénévoles s’activaient, dans une ambiance vibrante où se mêlaient gratitude et effervescence.
Les kits, emballés avec soin, défilaient entre les mains gantées, remplissant sacs et bassines jaunes.
Dans les yeux des bénéficiaires, une lueur d’apaisement, un soulagement.
Mamans et accompagnants, fatigués par les longues journées d’hospitalisation de leurs enfants, trouvaient là plus qu’un repas : un instant de répit, un geste d’humanité qui réchauffait les cœurs.
Des éclats de rire fusaient entre deux échanges.
Une femme en tenue traditionnelle, aux couleurs vives, traversait la cour, un sourire pudique au coin des lèvres.
Plus loin, un homme ajustait son masque avant de tendre un sac de provisions à une mère, qui le recevait avec une reconnaissance muette.
Les enfants, eux aussi, n’étaient pas oubliés. De petites mains impatientes fouillaient dans les paquets, découvrant avec émerveillement les douceurs qui leur étaient destinées.
Loin des tracas du quotidien, cet instant de partage transcendait les différences, tissant une toile invisible mais solide de fraternité.
C’était plus qu’une simple distribution de nourriture.
C’était une mosaïque de regards bienveillants, de mains tendues, d’émotions sincères.
C’était un « Ndogou du cœur », un souffle de solidarité qui, le temps d’une soirée, illuminait l’hôpital Fann d’une lumière particulière, celle de l’humanité en action.
BKD…
