LIGUE DES CHAMPIONS – Le Paris Saint-Germain a une nouvelle fois échoué en 8e de finale après sa défaite sur le terrain du Bayern Munich (2-0) mercredi, à l’Allianz Arena. Nettement dominé par les Allemands sur l’ensemble de la double confrontation, le club de la capitale a encore affiché ses lacunes à ce niveau. Une nouvelle preuve de sa culture de l’échec dans cette compétition.
Le PSG a eu le mérite d’être nettement plus conquérant qu’au match aller, même si ce n’était pas bien difficile. Bien plus cohérent dans son 3-5-2, bien plus engagé dans son pressing, il a poussé le club bavarois à commettre la faute en première période. La sienne, c’est de ne pas avoir su l’exploiter par maladresse ou manque de conviction dans le dernier geste. Le genre de cadeau qu’il ne faut pas faire en Ligue des champions, et surtout face au Bayern.
Car les rôles ont fini par s’inverser. Les Allemands ont repris le contrôle du jeu après la pause et poussé les Parisiens sur le fil du rasoir. Mais quand Paris a commis l’erreur fatale, l’équipe de Nagelsmann l’a sanctionnée, avant de s’appuyer sur son avantage pour maîtriser la suite des débats et signer une victoire incontestable. Toute la différence est là.
L’échec du PSG, c’est d’abord celui de ses cadres et de ses stars. Marco Verratti, coupable de deux pertes de balles qui entraînent les deux buts bavarois. Leo Messi, totalement invisible sur une partie où il devait justement se montrer après sa prestation déjà indigente du match aller. Et même Kylian Mbappé, sans le moindre impact tant la défense du Bayern ne lui a pas laissé le moindre espace. Le seul qui a été à la hauteur, à l’image de sa saison, c’est Danilo Pereira, irréprochable et auteur de plusieurs sauvetages décisifs. Au Bayern, Dayot Upamecano a été impérial dans son rôle de patron défensif. Et le banc bavarois a fait la différence à l’image de Serge Gnabry et Leroy Sané.