Qualifié par miracle face à la Juventus mercredi (1-3), le Real Madrid s’en est sorti grâce à un penalty sifflé dans le temps additionnel. Une décision polémique qui a soulevé un débat récurrent : et si le Real était avantagé à Bernabeu ? On tente d’y voir plus clair.
- La période retenue : les 5 dernières années, où le Real a gagné le trophée à trois reprises.
- Les matches retenus : phase finale de Ligue des champions au Bernabéu, pour voir si “l’arbitrage maison existe”. On y a ajouté les différentes finales également.
- Les critères retenus : les choix arbitraux en faveur ou non lors de ces matches.
2017-2018 :
- 8e de finale, PSG (3-1) : fautes répétitives non-sanctionnées de cartons, penalty logique sifflé à la 44e minute, main litigieuse de Ramos non-sifflée, hors-jeu litigieux sifflé contre Mbappé
- Quart de finale, Juventus (1-3) : penalty logique sifflé à la 97e minute
2016-2017 :
- 8e de finale, Napoli (3-1) : RAS
- Quart de finale, Bayern (4-2, a.p) : expulsion injustifiée de Vidal, deux buts hors-jeu de Cristiano Ronaldo, Casemiro non-exclu
- Demi-finale, Atlético (3-0) : RAS
- Finale, Juventus (1-4) : Cuadrado expulsé (deuxième jaune) pour une poussette sur Ramos
2015-2016 :
- 8e de finale, AS Roma (2-0) : RAS
- Quart de finale, Wolfsburg (3-0) : RAS
- Demi-finale, City (1-0) : RAS
- Finale, Atlético (1-1, a.p.) : Sergio Ramos hors-jeu sur le coup-franc de Kroos
2014-2015 :
- 8e de finale, Schalke (3-4) : penalty non-sifflé sur une main de Khedira
- Quart de finale, Atlético (1-0) : expulsion de Turan après deux avertissements, le deuxième pour contestation
- Demi-finale, Juventus (1-1) : penalty sifflé malgré la simulation de James Rodriguez
2013-2014 :
- 8e de finale, Schalke (3-1) : RAS
- Quart de finale, Dortmund (3-0) : Penalty non-sifflé sur une faute de Xabi Alonso
- Demi-finale, Bayern (1-0) : RAS
- Finale, Atlético (1-4, a.p) : Le temps additionnel de 5 min qui permet à Ramos d’égaliser
Bilan
Au Bernabéu, Madrid n’a pas eu de grosses décisions en sa défaveur. C’est même plutôt l’inverse. Cette saison, c’est aussi parce que le Real a souvent été malmené dans son antre que l’injustice a semblé plus flagrante. Mais, pour le PSG comme pour la Juve, difficile de crier au complot.Le Real s’est simplement fait arbitrer comme un grand à la maison. La Juve sait de quoi il s’agit en Serie A. Des exemples similaires, l’histoire du foot en a produit des centaines. Les vrais “scandales” résident finalement dans cette victoire face à Munich la saison passée ou dans ce but hors-jeu accordé à Ramos en finale 2015. Mais c’est aussi la beauté du foot de produire de l’injustice. C’est ainsi. Cela fait mal. Sauf au Real.