À Kounoune et ses environs, chaque saison des pluies est vécue comme une épreuve. Une période de grande angoisse, où les habitants vivent dans la crainte de voir leurs maisons inondées, leurs biens endommagés, et leur quotidien bouleversé.
Chaque année, les mêmes scènes de détresse se répètent entre les sorties 9 (Sédima) et 10 (Sangalkam) de l’autoroute à péage : routes impraticables, quartiers isolés, populations désemparées.
Aujourd’hui, alors que la saison des pluies approche à grands pas, il est urgent que l’État prenne les devants.
Jusqu’ici, aucune action concrète n’a été constatée sur le terrain pour anticiper cette menace. Et pourtant, la situation est bien connue : vulnérabilité des sols, absence de système de drainage efficace, insuffisance d’infrastructures d’évacuation des eaux pluviales.
Les populations de cette zone ne demandent pas l’impossible. Elles réclament le minimum vital : la sécurité, la dignité, la sérénité face à un phénomène climatique récurrent.
C’est une question Elles souhaitent pouvoir vivre chez elles sans craindre chaque goutte de pluie. Elles aspirent à voir leur environnement protégé, structuré, préparé.
C’est pourquoi nous lançons cet appel solennel : l’État doit agir immédiatement.
Il est temps de mobiliser les moyens humains, techniques et financiers nécessaires pour réaliser des ouvrages d’envergure, adaptés aux réalités de cette zone. Il faut penser à long terme, tout en apportant une réponse rapide avant l’arrivée des premières pluies.
Les populations de Kounoune veulent croire en des lendemains meilleurs. Elles veulent croire que les autorités entendent leur cri. Qu’elles se sentent concernées, mobilisées, prêtes à agir.
L’urgence n’est pas pour demain. L’urgence, c’est maintenant.
BKD…
