Le Walo, après Louga et Tivaouone, a fait honneur, ce vendredi 08 Novembre 2024, au Président Amadou Ba. L’ancien royaunme, la terre des femmes de Nder a reçu, comme il se doit, la caravane de Jamm ak Njarin. Le terrain Khouma Peul, au coeur de Richard Toll, théâtre des opérations, a été rempli comme un œuf. Il a été pris d’assaut par des Walo Walo, en extase, comme s’ils annonçaient, un triomphe certain, à l’issue du scrutin législatif du 17 Novembre dernier 2024.
Les onze collectivités locales de l’ancien royaume sont favorables à la coalition menée par le Président Ba. Le département de Dagana, le Diery, les riverains du fleuve Sénégal ont tous pris d’assaut la ville de Richard Toll. Guidées en cela par un conglomérat de jeunes maires et d’élus qui veulent envoyer à la retraite politiques, les papys du département.
Richard Toll est noire de monde. On n’a que faire de l’obscurité, du vent sec et de la poussière. L’essentiel est de réussir une démonstration de force en attendant de la traduire par un vote massif en faveur de Jamm ak Njarin.
Amadou Ba ne peut même descendre de sa voiture. L’affluence est monstre. Cela s’annonçait pourtant en cours de route où des mobilisations impressionnante ont jalonné le parcours de Jamm ak Njarin.
Richard Toll est une terre de travailleurs, l’usine de la CSS, en est une belle illustration. Pour autant, modére le Président Ba, «vous avez de réelles difficultés liées à la mobilité. Le désenclavement de la localité figure en bonne place dans nos préoccupations». Le nord du Sénégal, cette région à vocation pastorale, agricole et de pêche est devenue encore plus attractive du fait de la découverte récente du gaz, donc une ressource minière, au large de Saint Louis. Cela fait qu’elle mérite une attention particulière de la part des gouvernants.
La transition et toute trouvée par Amadou Ba qui ne digère, mais vraiment pas du tout. Le fait que «l’électricité et l’eau n’y soient pas en abondance. Si on est majoritaire au Parlement, on fera inscrire cette demande, en priorité, par le gouvernement.
Aussi, renchérit le Président Jamm ak Njarin, «on amènera les pouvoirs politiques à adopter une véritable politique de jeunesses, pour maintenir cette couche de notre société dans nos territoires». Il faudra, cependant, leur offrir un cadre adéquat d’expression, à savoir une éducation de qualité et des emplois décents.
«Ces jeunes que je vois, s’ils ont la paix, une bonne formation, de l’emploi pour se réaliser chez eux, ne prendront jamais le risque de braver les vagues de l’océan Atlantique». C’est pourquoi il affirme que ce pays peut être «transformé positivement et rapidement. Il suffit, tout simplement, de confier le contrôle de l’Assemblée nationale à Jamm ak Njarin».