La situation dans la zone de Kounoune, Sangalkam et Keur Ndiaye Lo, située à la périphérie de Dakar, est devenue critique en raison des inondations répétitives qui frappent durement ces localités.
Cette zone est aujourd’hui l’épicentre des inondations dans la capitale, rendant les conditions de vie des populations locales de plus en plus insoutenables.
Les fortes pluies des derniers jours ont transformé ces localités en véritables bassins d’eau stagnante, où la circulation est impossible et les habitations sont submergées.
Les populations locales vivent des difficultés énormes, notamment en termes d’accessibilité à leurs lieux d’habitation et pour en sortir.
À chaque hivernage, ces zones sont coupées du reste de la région.
Les routes, déjà en mauvais état, sont emportées par les eaux, coupant les habitants de tout contact extérieur.
Les artères principales deviennent impraticables, forçant de nombreuses personnes à rester cloîtrées chez elles pendant des semaines entières.
Cette situation paralyse la vie sociale et économique de la région, empêchant l’accès aux services de base, aux soins de santé, aux écoles et aux lieux de travail.
Des images poignantes montrent, chaque hivernage, des résidents se frayant un chemin à travers les eaux boueuses, risquant leur santé et leur sécurité pour tenter de reprendre une vie normale.
La désolation est palpable : des familles entières sont piégées, leurs habitations envahies par l’eau, tandis que d’autres s’organisent avec les moyens du bord pour évacuer l’eau et sauver ce qui peut encore l’être.
Ces inondations récurrentes exposent la population à un risque accru de maladies, créant une urgence sanitaire qui nécessite une réponse immédiate.
L’insalubrité gagne du terrain, et le danger d’épidémies, telles que le choléra et le paludisme, plane sur cette zone déjà fragilisée.
Les nouvelles autorités doivent réagir rapidement face à cette catastrophe.
Il est impératif de prendre des mesures conjoncturelles d’urgence pour soulager les souffrances des populations locales.
La mise en place de pompes pour évacuer les eaux stagnantes, des opérations de désensablement et la création de bassins de rétention sont des solutions immédiates qui doivent être envisagées pour éviter que la situation ne se détériore davantage.
Les habitants de Kounoune, Sangalkam et Keur Ndiaye Lo en appellent à l’État pour que des solutions durables soient enfin mises en place.
Il est urgent de repenser l’aménagement de ces zones afin de protéger les résidents de ces catastrophes climatiques à répétition.
La saison des pluies n’est pas encore terminée, et chaque minute compte pour prévenir de nouvelles pertes humaines et matérielles.
BKD…