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Le ministre de la Santé et de l’Action, Abdoulaye Diouf Sarr, a insisté, vendredi à Diamniadio, sur « l’impérieuse nécessité » d’apporter des réponses adaptées aux défis sanitaires et au chômage des jeunes.
« Vous connaissez tous la situation de la recherche et de la formation dans les pays émérgents comme le Sénégal. Il y a une impérieuse nécessité d’apporter des réponses adaptées aux défis sanitaires mais aussi au chômage de nos jeunes diplômés », a-t-il déclaré.
Il s’exprimait lors de la signature d’une convention entre son département et l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), du Professeur Souleymane Mboup.
La cérémonie eu lieu à la fin d’un séminaire qui a réuni dans les locaux de l’IRESSEF, une trentaine d’experts venue de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.
Abdoulaye Diouf Sarr a profité de l’occasion pour souligner que le gouvernement sénégalais place la question de la santé et celle de la lutte contre le chômage au centre de ses priorités.
« Le Gouvernement sénégalais, sous la houlette du président de la République, place la santé et la lutte contre le chômage des jeunes, au centre de ses priorités d’action », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Professeur Souleymane Mboup, président directeur général de l’IRESSEF, a rappelé « l’intérêt de mieux outiller » les instituts et centres de recherche afin de parvenir à relever les défis dans le domaine de la santé.
Selon lui, « il est important d’accroître le soutien politique nécessaire. Il faut dire que dans certains pays comme le Sénégal, les moyens humains et financiers sont disponibles […] ».
Il a aussi appelé à l’harmonisation et à la cohérence des plans nationaux de riposte contre les épidémies.
« La capitalisation des expériences est cruciale pour éviter la répétition des mêmes erreurs », a ajouté le Professeur Mboup.
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